[BG] Adeliel Il Alamitz.

I/Description physique.

Une stoïque présence est l’aspect caractéristique d’Adeliel.
Son teint est d’un blanc pâle, un blanc épuré qui inspire une sorte de sérénité notable, digne de tout bon Quel’Dorei de bonne famille.
En cent trente années, nulles expressions ou signes montrent que le temps peut prendre effet sur l’elfe ; figée dans cette enveloppe, dans cette structure ou aucune action du temps ne semblent perturber la Quel’Dorei.
Sa silhouette est androgyne et très longiligne, les courbes de son corps sont assez peu rebondies mais restent gracieuses ; elle reste pour le moins féminine sans pour autant avoir les atouts que moult de ses consœurs peuvent posséder.
La luminosité de son visage est tout à fait en accorde avec le reste de sa personne : les traits sont fins et extrêmement féminins : elle possède un nez mince et effilé, des lèvres alliant douceur et légèreté affichant une inaction perpétuelle ainsi que des oreilles longues, présentes mais rarement visibles à cause des cheveux.
Les yeux de la jeune Adeliel sont des œuvres uniques : l’œil droit est bleu glace, froid mais affichant une sensibilité et un calme digne des grands commandants ; quant au gauche, il est gris clair, terne et semble brûler timidement sans troubler l’attention d’autrui ni celle de la Quel’Dorei.Son expression est toujours la même, rayonnante, stature quasi-passive qui brille par un calme et une volonté secrète.
La chevelure de la jeune dame, elle, est étrangement inverse à son corps. C'est-à-dire des cheveux assez longs d’un blanc bizarre ne laissant pénétrer aucune lumière, mais l’absorbant plutôt. Sa coiffure lourde et épaisse est laissé à la nature, ses cheveux ne sont presque jamais coiffés ne sont pourtant pas laids ; mais si l’effort y était sa chevelure deviendrait une merveille en totale équité avec le reste de son être.

II/Personalité.

Sa personnalité est égale à son apparence : une lumière calme. Adeliel est l’archétype de ce qu’on peut nommer la justice.
Calme à l’extrême, elle donne une impression, d’obéissance et d’asservissement ce qui est entièrement faux. Prudente sans être lâche, elle sait et comprend quand une situation dégénère, mais ne le montre que très rarement.
Douée d’une puissante morale, elle se voit être une sorte de dévot aux yeux des autres. Elle se veut froide et impartiale pour ce qui est de trancher des décisions. Consciente des réalités physiques, elle ne s’en préoccupe que peu, voire pas du tout. Pour elle, tout n’est qu’un vide conséquent, preuve d’une réalité absurde dans laquelle il faut être silencieuse et analyste. Silence qui est souvent comprit comme une sorte de mépris par les étrangers.


III/Biographie.


La naissance de dame Il Alamitz est banale, même si l’on sait que ses deux parents étaient des Quel’Dorei de bonne famille ; que le père avait une confortable situation hiérarchique dans la cité et que la mère était une simple magicienne s’étant versée dans l’enchantement et la sorcellerie.
Possédant une certaine richesse, ils avaient décidé que leur unique fille adorée sera envoyé à Dalaran pour y peaufiner ses naturelles capacités dans ledit domaine magique. Son éducation fut cependant peu différente de celle des Quel’Dorei de la bonne société de Lune-d’Argent.

Son enfance paisible fut détruite par les rêves que ces parents avaient pour elle ainsi que le refus de l’administration de la cité pour la toute jeune elfe s’engage dans les fonctions politiques de Lune-d’Argent. Son éducation avait fait d’elle une jeune elfe éclairée quoique peu endormie face à la beauté du monde autour d’elle, la réalité n’était en rien parfaite et cela, elle le savait.
Folle de rage, elle s’enfuit donc dans la grande cité de Stratholme où l’elfe vécu pendant peu de temps dans la rue avant d’être secouru par un certain monsieur « N. », un riche homme d’une vingtaine d’année qui avait un grand respect pour la dame alors que tous l’avait renié dans son apparat de vagabonde dans la ville. Ce monsieur « N. » était en réalité un assez grand maître voleur, un filou qui avait besoin d’une personne capable de rhétorique pour ce sortir des beaux draps. Contre cette défense « judiciaire », icelui apprenait à Adeliel les rudiments du combat, du vol et la maîtrise de son corps.
La face obscure du sieur était sa capacité d’assassinat sans faille, faisant de lui un des plus recommandés dans le milieu et dans la ville.
Les années passèrent et les guerres s’enchainèrent lorsque le mystérieux N mourut d’une bien singulière manière que nul ne connait.
Adeliel continua son chemin de ville en ville, et de contrat en contrat car elle aussi était devenue une jeune tueuse dont le noble art l’avait embrassé d’une grâce assez conséquente. Le gouvernement de Lordaeron avait souvent sollicité ses services en tant qu’espion lors de la deuxième guerre tandis que durant la troisième grande guerre, elle avait décidé de remonter vers le nord dans sa contrée tant détesté et oublié pour assister à la destruction du puits qu’elle présentait comme la majorité des Quel’Dorei. Elle avait beau les haïr, la destruction partielle de son peuple fut un très douloureux choc pour elle.

Lorsque les réprouvés se relevèrent parmi vivant, Adeliel ne vivait plus pour grand-chose avant qu’un mystérieux réprouvé la combattit dans un défi sans précédent dans sa vie.
Ce mystérieux réprouvé n’était qu’autre que monsieur N, revenu d’entre les morts pour la grande Sylvanas qui avait vu en lui un certain potentiel.
C’est ainsi que dame Adeliel devint ou plutôt redevint une sorte d’assistante pour N qui, lui, était sous la coupe de la Société Royale des Apothicaires ; ses missions étaient surtout ceux de reconnaissance et de vol d’artefact magique, les plus secrètes et les plus périlleuses missions furent la découverte de Karazhan et la course folle aux objets magiques pour créer la nouvelle peste.
En réalité, si la Société Royale des Apothicaires avaient envoyés les non-« magiciens »vers un lieu tel que celui-ci, c’était principalement pour purgé la société de la « main d’œuvre », d’ailleurs, monsieur N disparut subitement après la découverte de ce fait, laissant Adeliel seule encore une fois.

Après cela, la demoiselle fut « oubliée » par les services de la société et reçu une intrigante lettre qui elle-même contenait une lettre. LA première demandait de ne pas ouvrir la seconde et insistait sur le fait de donner cette lettre à une certaine Endomiel Faelin et de la suivre pour l’instant. Alors décida-t-elle, n'ayant aucune autres ambitions ailleurs que de trouver cette elfe et de lui remettre cette lettre, pour cela, elle n'a qu'un choix, rejoindre son ordre.

C’est ainsi que commence l’histoire d’Adeliel Il Alamitz.

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Je posterai l'histoire prochainement, désolé pour l'aspect résumé !!