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 [Historique] Partie 2: les mémoires d'une défunte.

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astamarr

astamarr


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MessageSujet: [Historique] Partie 2: les mémoires d'une défunte.   [Historique] Partie 2: les mémoires d'une défunte. EmptyMar 26 Oct - 19:02

Partie 2: Les réprouvés.

Assassinat

La caravane traverse rapidement les hautes terres d’Arathi, remplie de marchandises et d’armes.


Rob Torrin, marchand du royaume de Stromgarde, est occupé à fouetter les chevaux afin d’arriver plus vite .pendant qu’à sa droite, sa femme regarde avec anxiété la lune qui apparait lentement à l’horizon.

Elle lui demande d’accélérer. Ils savent tout les deux ce qui arrive la nuit sur ces terres, depuis que le fléau à réussi à passer la muraille qui borde la frontière des contreforts de hautebrande. Des choses terrifiantes, qui les font trembler d’angoisse toute les nuits.

Il fouette les chevaux toujours plus fort, et aperçois bientôt les flambeaux ardents éclairant la majestueuse Stromgarde. Il se retourne vers sa femme, et lui dit d’un ton moqueur : « Tu vois, fallait pas avoir peur ! »

Deux soldats les attendent sur le pont levis, devant l’entrée de la ville. Rob les connait tout les deux, et remarque qu’à la place des habituels sourires accueillants, des visages anxieux le dévisage.




« Salut, Rob. Ça fait bien longtemps », dit l’un des gardes.

« Ouais. Les gens n’ont pas envie de commercer, ces temps-ci » répondit le marchand.




La conversation traine en longueur. Le marchand demande à sa femme d’aller débarquer les marchandises pendant qu’il sert un verre aux soldats. Probablement pour éviter de payer les taxes de commerce.

Un hurlement déchire le silence et fait sursauter les trois hommes. Un hurlement inhumain, qui provient de la caravane. Rob hurle le nom de sa femme, et cours à sa rencontre.

Il se fige. Devant lui, sa femme se roule contre le sol en crachant du sang et en s’arrachant des lambeaux de chair. Il crie son nom, va la secouer, mais elle ne semble pas réagir. Elle fixe une caisse au sol. Une caisse que Rob n’a jamais vu, d’où coule un liquide verdâtre.



Il comprend immédiatement, mais c’est déjà trop tard. Elle le mords au bras, si violement qu’elle manque de lui arracher. Il sait que la peste virulente galope déjà dans ses veines.
Les chevaux s’agitent ,et les deux goules sautent de la caravane. Les gardes sonnent l’alarme, la ville se réveille en sursaut.



Personne ne remarque les deux ombres qui nagent rapidement dans les douves de la ville, quelques mètres en dessous. Silencieuses et rapides...







J’esquisse un sourire en entendant les hurlements au dessus de moi. La diversion que moi et mon frère avons mis en place ce matin marche parfaitement bien, et il est enfin temps pour nous d’accomplir ce pourquoi nous attendons dans l’eau croupie des douves depuis des heures.

Je fais surface juste au pied de la grande muraille entourant la ville, que mon frère est déjà entrain d’escalader. Je me retourne rapidement pour m’assurer que les gardes sont bien occupés avec les quatre goules s’agitant sur le pont, et j’entame a mon tour l’escalade.

L’obscurité m’entoure, et j’ai du mal a voir ou je met les pieds. Il suffit d’une petite erreur, et c’est le grand plongeon. Je me débarrasse de mes bottes trempées après avoir failli glisser a plus de 40 mètres du sol.



Mon frère me tends la main pour m’aider a parcourir les derniers mètres, et nous arrivons enfin au sommet. Devant nous s’étendent des centaines de maisons éclairées, des dizaines de rues dans lesquelles des soldats courent en direction de la grande porte. Je secoue la tête et tente d’oublier ce spectacle inédit. Le temps presse.

Nous courons silencieusement sur la promenade de la muraille, égorgeant discrètement les quelques archers qui surveillent l’horizon. En quelques minutes seulement, nous arrivons devant une immense tour éclairée par des centaines de torches fixées contre ses murs. Le donjon de Stromgarde. La demeure de notre cible.




J’attrape mon arc et je surveille les environs, en attendant que mon frère crochète la porte de la garnison de la tour. Quelques secondes plus tard, nous entrons rapidement dans la salle vidée de ses soldats. J’en profite pour me débarrasser de la cape trempée qui m’a assez ralentie dans ma course.



Nous entendons du mouvement au pied de la tour. Le temps presse, nous nous mettons à monter un grand escalier en colimaçon sans prendre le temps de rester silencieux. Ça n’a plus d’importance.



L’escalier débouche dans un long couloir, somptueusement décoré. Au bout, une porte est gardée par deux humains sans armure.

Le premier s’effondre au sol, mon arme de jet plantée dans le cou. Le second semble tétanisé, et je regarde mon frère courir vers lui. Sa lame fine lui fends le crane en deux.



Aucun bruit.

J’attrape un chiffon rangé dans mon sac, dans lequel est enveloppé une somptueuse dague dont le pommeau sculpté dans l’os semble irradier d’une lueur bleue.

Des cris se font entendre dans l’escalier. Mon frère se précipite pour essayer de contenir les soldats qui montent . Je n’y prête pas attention et j’entre dans la pièce. La dague au poing.






Mathias, surnommé « le porte lumière » est paladin dans la garde de Stromgarde depuis plus de vingt an. Tous les soldats, tout les citoyens de la ville connaissent sa bravoure et son courage au combat. Pourtant, alors qu’il allait faire un rapport à son roi concernant l’incident de la porte nord, il n’était pas préparé a croiser un mort vivant dans l’escalier menant a la chambre du monarque . Un coup de dague l’atteignit à la cuisse avant qu’il n’eut le temps de faire jaillir un éclair de lumière qui consuma instantanément l’abomination.
Il perds du sang,mais continue a avancer en boitant. Il attrape son marteau et défonce d'un grand coup la porte.


Devant lui,un spectacle stupéfiant est entrain de se dérouler.

Thoridas Trollemort, son roi,est allongé face contre terre,et pousse un dernier souffle rauque. La dague plantée dans son dos brille d'une lueur malsaine.

Il a le temps d'apercevoir la mort vivante qui se jette par la fenêtre. Il a l'impression qu'elle le regarde dans les yeux,comme pour le défier.


Il écoute ,et entends un léger bruit d'eau plusieurs dizaines de mètres en dessous de la chambre.

Il se retourne,et tombe a genoux en pleurs.

Et le glas sonne.



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